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 Ian Straus - Réflexion mécanique, qu'il disait |Fini]

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Invité

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Invité



Ian Straus - Réflexion mécanique, qu'il disait |Fini] Empty
MessageSujet: Ian Straus - Réflexion mécanique, qu'il disait |Fini]   Ian Straus - Réflexion mécanique, qu'il disait |Fini] Icon_minitimeVen 10 Avr - 17:35





NOM : Straus
PRENOM : Ian Gunther
SURNOM : Tas de ferraille

AGE : 57 ans
NAISSANCE : 9 avril
LIEU : La manufacture, ou pas loin

STATUT SOCIAL : Rebut de la société
STATUT MARITAL : Il va falloir quelques réformes avant qu'il puisse se marier, heureusement, il peut vivre longtemps.
ALIGNEMENT : Pro-Automates

GROUPE : Heu… C'est compliqué ? Civil, peut-être ?
MÉTIER : Récupérateur de métaux, verre, pièces détachés, tout ce qui peut être revendu. Parfois voleur à la sauvette
MAGIE : Ces capacités magiques sont définitivement inexistantes


PSEUDO
Aiden
AGE
Vieux
COMMENT T'ES ARRIVE LA ?
Par un partenaire
AUTRE ?
Bon, j'avoue, mon perso rentre pas trop dans les catégories prévues. J'ai pensé à ça dès que j'ai vu le mot « automates » et je pouvais plus me l'enlever de la tête. Mais s'il faut changer pliens de trucs, je peux, et si ça va vraiment pas, bah… tant pis D:





MENTALCurieux, très curieux, c'est sans doute la première chose qui vient à l'esprit quand on commence à côtoyer Ian. Pour ceux qui ne connaissent pas sa vraie nature, il semble être un simple adolescent qui s'intéresse à tout, vraiment tout, de la plus insignifiante à la plus grandiose des choses. Il s'émerveille d'un rien, décortique les idées, démonte les mécaniques et peut aller au-devant d'un grand danger de mort stupide juste pour explorer un tout petit peu plus loin. Si cela peut lui donner un air insouciant et presque infantile, il ne faut pas forcément longtemps pour comprendre que l'automate est bien plus vieux qu'il n'en a l'air. Il lui arrive parfois de se perdre dans de grandes théoriques que peu de gens peuvent comprendre, de faire des choix d'une rationalité cruelle, ou de passer des heures plongé dans une profonde mélancolie.

Ian est donc parfois difficile à suivre, encore plus à comprendre, il n'a pas le même sens du danger, de ce qui est bien ou mal, de ce qui est futile ou important. Et pour cause, il n'est pas humain, il n'a pas exactement la même manière de penser, de ressentir les choses. Est-il seulement capable de penser? Et ces engrenages, bien cachés dans le creux de son torse, peuvent-ils sentir quoi que ce soit ? S'il y en a bien un qui se pose la question, c'est lui. Peut-être que tout ce qu'il fait a été écris d'avance par un inventeur qui s'est lassé de lui, ou peut-être pas. Au final, de ce qu'il a compris, ça n'a pas tellement d'importance, lui fait semblant d'être humain, les créatures font semblant d'être humaines aussi, les humains, eux, essaient tous d'être quelqu'un d'autres. Ce n'est pas pour rien qu'il se fond si bien dans la masse.
REPUTATIONDans les ruelles les plus étroites des bas-fonds, parfois, certains le reconnaissent, on le voit aussi traîner sur le port, à la recherche de quelques marchandises que des colporteurs maladroits auraient laissés tomber. Sur le marché noir, il peut aussi entendre quelques lascars crier de temps à autre « Hey, l'auto' ! Qu'est-ce tu nous proposes aujourd'hui ? ». Mis à part ça, il n'y a pas grand-chose à dire sur la réputation de Ian, peu de gens semblent capable de donner ne serait-ce que son nom, et quant à savoir d'où il vient, c'est un mystère. Pour certains, il sort simplement de nulle part, aux petites heures du jour ou au milieu de la nuit, errant comme beaucoup d'autres créations de son genre. Mais pour d'autres, il appartiendrait en fait à quelqu'un, une obscure vieille sorcière peut-être, ou un groupuscule de brigands, de pirates même, ou alors est-il là pour espionner les endroits mal famés au profit du gouvernement ? La théorie du complot n'est jamais loin. En tout cas, la plupart savent quand même que c'est un automate, surtout à cause de la jointure dorée visible sur son cou, et ils savent aussi qu'il n'est pas exactement comme les autres.
ASK ME
QUE PENSEZ VOUS DU GOUVERNEMENT ?
Le gouvernement est un ordre nécessaire au bon fonctionnement de la société, il peut parfois être dur, mais c'est pour le bien commun. Une main de fer dans un gant métallique, il n'y a qu'avec ça que les gens comprennent. C'est malheureux, mais c'est comme ça, que pourrions-nous y faire ? Renverser le roi ? Et après ? Monter une démocratie ? Quelle folie...

QUELLE EST VOTRE AVIS SUR LES OCCUPATIONS DE LA GUILDE ?
La mécanique, c'est bien, mais s'attaquer au gouvernement l'est beaucoup moins. Qu'espèrent-ils changer, au juste ? Tout ce qui pourrait arriver, c'est que des personnes innocentes se retrouvent prise entre deux feux. Moi, par exemple, et ça, ça m'embête beaucoup.

QUELLE EST VOTRE RELATION AVEC LA MAGIE ?
Elle m'intéresse, impossible à utiliser pour moi, mais j'aime bien regarder, essayer de comprendre, surtout quand ça explose.

QUELLE EST VOTRE RELATION AVEC LA MÉCANIQUE ACTUELLE ?
Je comprends la mécanique. Oh, pas comme les humains, qui considèrent qu'une machine fonctionne parce qu'elle fait ce qu'on lui demande, je ne parle de connaissances aussi rudimentaires. Mais je comprends les machines, je sais quand quelque chose ne tourne pas rond en elles. J'aime particulièrement les machines cassées, elles sont plus intéressantes que celles qui font toujours tout bien comme il faut. Je suis sûr que beaucoup d'entre-elles ont arrêtés de fonctionner juste pour qu'on les laisse tranquille, j'aurais fais pareil à leur place.

ÊTES-VOUS POUR OU CONTRE L’ÉVOLUTION DE LA SOCIÉTÉ ?
Il n'y a pas besoin d'être pour ou contre, l'évolution est inéluctable. Cette société elle-même est le fruit de l'évolution de toutes celles qui l'ont précédée.

COMMENT CONSIDÉREZ VOUS VOTRE INTÉGRATION DANS LA SOCIÉTÉ ?
Anecdotique, je suis un marginal parmi les marginaux, la société que je connais n'est faite que de petites gens et de vauriens, mais je m'y sens bien. J'aime la compagnie des humains, mais je sais aussi qu'ils ont un vrai talent pour s'attirer les pires ennuis, et je n'ai pas envie qu'ils m'entraînent avec eux. J'ai appris à me débrouiller il y a longtemps, mais dans le fond, j'avoue, je ne suis pas vraiment satisfait. J'ai parfois l'impression que ma place est ailleurs, certaines musiques, certaines odeurs raniment en moi les fragments d'une époque oubliée, une époque faste pourtant. Mais je ne suis qu'une machine, même si tout ça est vrai, si j'ai un jour vécu du côté des grandes tours dont on voit les silhouettes d'ici, ce ne devait être que pour accomplir des tâches répétitives ou amuser la galerie. On ne m'a pas conçu pour que je réfléchisse. Bon, je réfléchis, au final, mais ce doit être une erreur, quel genre d'humain voudrait d'une machine qui pense ?

QUE PENSEZ VOUS DES CHIMÈRES ?
Elles sont fascinantes, j'aimerais tellement pouvoir en disséquer une, juste pour voir comment tout ça fonctionne. Les humains et les machines ont pris beaucoup de place, mais la nature ne semble pas avoir dit son dernier mot, je me demande jusqu'où ces hybridations peuvent aller.

PLUTÔT PATRIOTE OU INDÉPENDANT VIS A VIS DE VOTRE GROUPE ?
Indépendant, à part ma collection de cassettes et mon violon, je peux tout laisser derrière moi sans regrets.


HISTOIRE
Ce n'est pourtant pas faute de l'avoir répété, et tous les bons bricoleurs vous le diront : Il ne faut jamais réutiliser à la légère de vieilles cassettes de mémoire. D'ailleurs, au gouvernement, ils l'ont bien compris, quand ils se débarrassent d'une machine, elles sont brûlées, systématiquement. Et avec elle, ce sont les souvenirs, les connaissances, la conscience des automates auxquelles elles appartenaient qui partent en cendres. Mais tout le monde n'est pas si regardant, surtout vu le prix de ces fameuses cassettes, et sous le manteau les modèles d'occasions s'échangent à tout-va. Effacées avec les moyens du bord, on y installe ensuite de nouveaux programmes intelligents, ce qui ne pose pas de problèmes, le plus souvent.

Franchement, même en n'étant pas averti, même en étant un mauvais bricoleur, il y a des signes qui ne trompe pas. Quand on tombe sur une cassette si usée que même le nom du fabricant a disparu, et au look si différent des nouveaux modèles qu'elle semble très littéralement venir d'un autre siècle, il faut la jeter sans attendre. Pourtant, malgré ces règles de bon sens élémentaires, quelqu'un à décider d'en utiliser une de ce genre quand même.

Et ce ne fut pas pour donner vie à un nain de jardin qui agite la main quand on lui dit bonjour, non, il l'a installé dans un mannequin humanoïde d'un réalisme rare. En fait, c'est sûrement ça, l'explication, celui qui a créé Ian n'était pas un bricoleur, c'était un artiste, et il avait ce grain de folie qu'ont tous les gens doués. L'apparence actuelle de Ian, tout comme son nom, sont en fait relativement récents, cela doit faire deux ans, peut-être trois, qu'il s'est animé dans ce corps de jeune adolescent pale et mince. Mais son histoire a commencé bien avant, et même si le temps et les reformatages intempestifs en ont effacés une bonne partie, il en conserve quelques bribes, gravées dans les bandes magnétiques qui tournent sous sa coque de métal.

Il n’empêche, aussi étrange soit-il, son créateur ne l'avait pas conçu pour penser. Loin de là, l'automate passait en fait ses journées assis sur un siège de bois, immobile, jusqu'à ce que le créateur vienne s'asseoir devant lui et lui dise « Joue ». Ian calait alors son violon dans le creux de son cou, et jouait. On ne lui avait appris qu'un seul air, mais cela semblait suffire, et bien souvent, il avait à peine terminé son morceau que le créateur répétait son ordre, « Joue », « Joue », « Encore ! ». Cela pouvait durer des heures, des nuits entières, et Ian ne comprenait pas. S'il lui faisait jouer cette musique, c'est que le créateur devait l'aimer, non ? Alors pourquoi devenait-il profondément triste et mélancolique en l'écoutant ? Pourquoi, après des heures à écouter en silence, venait-il parfois le serrer contre lui, les yeux remplis de larmes, embrassant son visage et chuchotant des mots d'excuses qu'il ne comprenait pas ? Tout cela n'avait pas de sens.

Par chance, placé comme il l'était au milieu d'un salon encombré, Ian ne pouvait rien rater de ce qui se passait dans le petit monde dans lequel il était né. Aucunes des aller-et-venues n'échappaient à son regard, et il tendait l'oreille au moindre son. Il lui fallut du temps, mais il finit par comprendre, en entendant comment les proches du créateur parlaient de lui, ou en voyant la colère dans leurs yeux. Il avait été créé à l'image de quelqu'un, un certain Ian Gunther Strauss, un jeune humain à la santé fragile, emporté à l'age de dix-neuf ans par une pneumonie. Le créateur avait alors passé des années à le reproduire minutieusement, pour une raison inconnue, et cela irritait beaucoup son entourage.

Mais peu importait les autres, pour Ian, il n'y avait que le créateur qui comptait, et plus il le découvrait, plus il voulait le rendre heureux. Il s'en savait capable, il sentait au fond de lui qu'il avait fais bien d'autres choses par le passé, même sans savoir précisément quoi, et il finit par se lancer. Cela commença avec l'air qu'il jouait, si celui-là le rendait triste, peut-être pouvait-il en trouver un autre qui le rendrait heureux ? Il se mit à changer la musique, mais ne sachant pas jouer, cela se traduisit surtout par des quantités de fausses notes et d'accords improbables. Le créateur le sortait alors de son siège, l'allongeait sur une table et étudiait ses mécaniques pour trouver ce qui n'allait pas. Puis il le remettait à sa place et le manège recommençait. Au bout de quelques jours, le créateur perdit patience, il se mit à crier, à taper du poing sur la table. Ian comprit qu'il n'aurait pas le temps d'apprendre à jouer un nouveau morceau, alors il tenta autre chose, dans un souffle, il articula difficilement.

« A...dam... »

Le créateur se figea en entendant son nom, Ian se redressa, tentant difficilement de s'asseoir sur la table. S'il comprenait qu'il n'était pas seul, qu'il serait toujours avec lui, peut-être se sentirait-il mieux. Il n'eut pas le temps de le lui dire, le créateur l'avait regardé un instant, l'air horrifié, puis il s'était enfuis vers la porte et l'avait fermé à double tour.

Ian se trouvait dans un grenier, et la quantité de pièces détachées et de mannequins à moitié finis qu'il contenait lui firent comprendre qu'il avait été fabriqué là. Lentement, il apprit à se mouvoir et se mit à faire les cent pas dans la pièce, il rejouait aussi l'air de violon, parfaitement bien. Il savait que le créateur pouvait l'entendre, et peut-être qu'en se rendant compte qu'il n'était pas cassé, il viendrait le libérer. Cela ne se passa pas comme ça, un soir, le créateur vint bien le chercher, mais il était presque méconnaissable. Il avait beaucoup maigri et sentait fort l'alcool. Il le traîna sans ménagement hors de la pièce, puis dehors, c'était la première fois que Ian sortait. Il en fut émerveillé, tout lui semblait beau et insolite, des questions innombrables se bousculèrent en lui, mais le créateur n'écoutait pas. Il le traîna ainsi jusqu'à un dépotoir, non loin du quartier de la manufacture, et le poussa dans un tas de pièces de métal rouillées. Il se saisit alors d'une lourde barre de fer et la brandit au-dessus de sa tête, braquant sur lui un regard de fou.

Une pensée toute nouvelle s'imposa alors à l'esprit de Ian, il allait disparaître, là, maintenant. Ce  n'était pas quelque chose qu'il avait imaginé jusque-là, et cette idée le tétanisa. Il savait qu'il devait courir, ou au moins dire quelque chose, mais il en fut incapable. Après quelques secondes de terreur, l'homme lâcha cependant sa barre de fer, la laissant tomber à ses pieds sans lui avoir fait le moindre mal.

« Disparaît. »

Sa voix avait résonné dans la pénombre, c'était pourtant à peine plus qu'un murmure, mais comme Ian ne bougeait pas, il se mit à lui crier de partir, fit voler des morceaux de métal à grands coups de pied. L'automate se leva d'un bond et se mit à courir à l'aveuglette, trébuchant sur le sol instable. Derrière lui, on appelait son nom, on s'excusait, on le suppliait de revenir, mais sa panique était trop grande, il partit se perdre dans les rues et ne retrouva jamais le chemin du retour.

Depuis, Ian erre dans la ville, au début, il échangeait quelques menus services contre un abri pour la nuit. Il ne craignait pas vraiment le froid, mais l'humidité n'était pas son amie, et les maisons sont l'endroit idéal pour recharger ses batteries. Puis il apprit à se débrouiller, et se trouva un chez lui dans les entrepôts près du port. Il y stocke maintenant des montagnes de matériels, écrous, engrenages, pièces de moteur, huile, liquide de refroidissement, et en revend une partie pour s'acheter des pièces plus rares.

Mais ce qu'il collecte surtout, ce sont les cassettes de mémoire, car il est sûr que s'il lui existe, il doit y en avoir d'autres dans son genre. Ces bandes magnétiques ne renferment pas de simple données froides et mortes, mais de véritables individus, bien vivants, et Ian est bien décidé à leur donner un corps, à les libérer comme il s'est libéré lui-même. Et quand ils seront assez nombreux, il sait qu'ils se battront avec lui pour revendiquer leurs droits.




BLUETOOTH : Ian est capable de se connecter avec les machines alentours et de les pousser à agir pour lui. Cela peut s'avérer puissant, mais demande beaucoup d'énergie, il ne peut le faire que pendant un temps limité.
PIRATAGE : Ian ne sait pas se battre, mais il peut copier les techniques de combat de son adversaire et les utiliser contre lui. Il peut aussi transmettre les connaissances recueillies à d'autres machines pour qu'elles puissent mieux l'aider.

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